diététicienne à Tarbes et à Montardon
Afin que vous comprenniez mieux comment j’ai créé Vis Ta Diet, je voudrais vous partager mon histoire.
J’espère que cela vous aidera à vous sentir moins seul. Nous sommes tous confrontés, à un moment ou un autre, à des périodes de creux pouvant avoir un impacte sur notre comportement alimentaire. Ceci ne nous définit pas pour autant.
Là où tout a
Dès l’enfance j’ai découvert les joies des complexes féminins, vers l’âge de 8 ans environs, je me questionnais déjà beaucoup sur mon corps, focalisais sur mon bidou d’enfant et souhaitais à tout prix grandir.
L’évolution du corps passant de petite fille à un corps d’adolescente puis de jeune femme et de femme est un parcours tumultueux dans cette société où l’apparence de la femme est souvent stigmatisée.
Phase anorexique
C’est alors qu’à ces jeunes années je décidais de ne plus manger. Je ne sais combien de temps cela a duré. Je mangeais très peu et n’aimais pas grand chose ce qui n’aidait pas mes parents. C’est alors qu’ils ont trouvé LA technique infaillible pour me réalimenter : “Mange des carottes, cela donne un joli teint de pêche”, “mange la viande pour être grande et forte” me disaient-ils. Voyant que cela fonctionnait, toute la famille s’est passé le mot. C’est alors que j’ai noué une relation particulièrement aimante avec la nourriture, plus encore avec ma culture béarnaise de Bons Vivants.
Point de vue psy :
J’ai dû prendre beaucoup de recul pour comprendre pourquoi la nutrition et la psychologie m’intéressaient autant : je sais maintenant d’où venaient ces complexes, liés à mon environnement familial particulier, parents divorcés à 1 an, famille recomposée, décomposée… À cette époque, le regard de l’homme sur la femme m’avait déjà beaucoup marqué. Ainsi que l’amouuuur de MANGER.
Petit à petit, l’hyperphagie…
L’adolescence est toujours un cap particulier à passer.
Maman ne le sait toujours pas 😉 mais le E.Leclerc se trouvant à côté du lycée, les M&M’S et moi avons créé une relation fusionnelle et ils devinrent mes meilleurs amis au monde. Je pouvais en grignoter tout au long de la journée et même le soir pendant les devoirs et loisirs, je pouvais manger jusqu’à 3-4 paquets de 500 g/ semaines. Je ne me rendais pas spécialement compte, aujourd’hui je sais que c’était un moyen de gérer le stress du quotidien entre :
Les études
La vie sociale d’un ado
La vie familiale
Les premiers soucis du quotidien
Point de vue psy :
J’ai alors compris que ce comportement hyperphagique se produit lorsque je me force à vivre dans des situations qui ne me conviennent pas. Lorsque je réprime mes envies et mes besoins pour la sympathie de l’autre. Plus je force les choses, plus je suis dans le faux et me retrouve à avoir besoin de trouver un plaisir compensateur qui ne demande pas trop d’énergie = MANGER.
Perte d'appétit
Grandissant, c’est dans mes premières années de jeune adulte que je conscientise le lien entre un état de mal-être et la perte d’appétit. “Mal-être” comme par exemple, une rupture amoureuse, un deuil, un échec particulier, etc… Je prendrais pour exemple une rupture m’ayant particulièrement affectée, c’est aussi de là que part mon intérêt soudain pour le développement personnel et les neurosciences, c’est maintenant sereine et avec une part de gratitude que j’en parle. Lors de cette rupture, ce fut un peu comme si un énorme vide s’était créé en moi, comme si plus rien ne comptait car je ne ressentais plus rien. Bref, la courbe du deuil en plein dans le mille. Mais cette fois, je commençais à douter de m’en remettre car je ne comprenais vraiment pas quel rôle j’avais pu jouer dans cette situation. Le développement personnel, le suivi de ma psychologue, mes recherches plus poussées et formations suivantes m’ont permis de comprendre et d’en tirer LE SENS réel, d’où ma gratitude à l’heure actuelle.
J’en ai d’ailleurs perdu mes règles. L’appétit était parti ainsi que le plaisir de manger et le plaisir de savourer de bonnes choses. Je ne pouvais pas rester dans cet état, rester sans réponses et me laisser mourir à petit feu, j’étais persuadée que je méritais bien mieux que ça. En toute conscience que ma santé et mon bien-être ne dépendent que de moi et de ce que je mets en place pour les faire évoluer au niveau que je souhaite.
Et c’est ainsi que j’ai reconstruit ma vie en la basant sur les signaux que mon corps m’envoyait, mon alimentation, les personnes qui m’entourent et ce qui compte vraiment.
Point de vue psy :
C’est ainsi que je compris que la perte d’appétit soudaine était totalement corrélée à la perte de sens dans une vie. On le retrouve dans ces états dépressifs mais aussi parfois inconsciemment dans ces situations où “j’ai tout pour être heureux mais je ne le suis pas.” Parce que j’ai construit un environnement qui ne répond pas VRAIMENT à mes besoins propres.
Ces bouts d’histoires partagés sont là pour vous présenter le lien entre un comportement alimentaire et un état de bien-être général.
Du moment où l’on considère que les variations de poids sont un symptôme, on se rend compte du comportement qui en découle. Et c’est CE comportement qui veut dire quelque chose.
Votre corps évolue dans l’environnement dans lequel il se trouve, intérieur comme extérieur et cet environnement c’est en partie NOUS qui le lui conférons consciemment et inconsciemment.
Si vous souhaitez le faire évoluer et l’amener à un résultat, en particulier de façon durable, il vous faudra alors penser et agir en fonction, devenir cette personne qui a cet équilibre de vie que vous voulez en prenant soin d’y considérer votre état de santé.
Votre corps est vecteur de votre inconscient, il réagit en conséquence de causes. Ce sont donc les causes qu’il vous faudra travailler pour déverrouiller ces réactions en cascade qui vous dérangent.
Par l’instauration de nouvelles habitudes alimentaires, hygiène de vie et état d’esprit.
En développant la compréhension de vos mécanismes et je suis là pour vous y emmener.
