diététicienne à Tarbes et à Montardon
Afin que vous comprenniez mieux comment j’ai créé Vis Ta Diet, je voudrais vous partager mon histoire.
J’espère que cela vous aidera à vous sentir moins seul. Nous sommes tous confrontés, à un moment ou un autre, à des périodes de creux pouvant avoir un impacte sur notre comportement alimentaire. Ceci ne nous définit pas pour autant.
Là où tout a
Si je dois vous raconter mon histoire, je commencerais par vous présenter ma famille, car ce que je fais aujourd’hui, je le fais pour eux.
D’un côté, il y a ma famille maternelle, celle avec laquelle j’ai grandis.
Enfant de parents divorcés, ma maman s’occupait de mon frère et moi 80% du temps, elle cumulait 2 job pour nous offrir le meilleur possible.
Mon monde à moi, c’était les fausses pâtes à tartiner, le riz cantonais et les burger congelés éco budget. Pas très diet vous me direz !
Dans cette famille, c’est un univers très familial, bigourdan/ béarnais, pour ne pas dire « bon vivant ». J’ai grandis entourée de mes cousins, mes grands parents et ma tante à passer des week-end, des semaines et des vacances atablée à de grande tables avec des repas composés de différentes entrées, plats et desserts au bonheur de Mamie et de nos papilles, un peu moins de nos bidou à qui l’on donnait du file à retordre.
On se suffit de peu et on a le cœur sur la main.
Le rapport avec la diététique ? Je le fais que bien plus tard.
Mamie, enchaînait les régimes à cette époque, comme ma tante (opérée d’un anneau gastrique) et, aujourd’hui, mes cousins. Elle me rappela, un jour, qu’étant enfant je lui disais « mamie, quand je serais grande, je te guérirais ».
J’ai vu et je sais comme le surpoids et l’obésité font souffrir, tant sur le plan physique que moral. Les voir en souffrir anime mon besoin de changer les choses dans ce domaine. Offrir du mieux être aux gens.
J’ai appris dans cette famille, et par mon vécu, que nous sommes tous liés, les émotions négative se rependent plus vite qu’une trainée de poudre. Si on veut inverser la tendance et trouver le bonheur, cela passe par faire son travail personnel et le mettre au service du bien commun. C’est ainsi que l’on offre l’opportunité aux autres de devenir meilleurs à leur tour.
vécD’un autre côté, il y a ma famille paternelle, j’y allait 2 week-end/mois en dehors des vacances, à cette époque, les gardes alternées se faisaient moins.
Cette famille fut mon roc dans les périodes difficiles. Je vais tenter de vous montrer pourquoi.
Famille de mécano et sportifs, toujours dans l’esprit béarnais et très unis, mon oncle, ma tante et le petit dernier, mon père sont tous passés à la moto cross. Au grand bonheur de papi ancien pilote automobile.
(À croire que c’est génétique, avec le temps, je remarque que nous sommes tous des têtes brûlés dans nos domaines).
Peut être est-ce alimenté par les discours de papi nous poussant toujours à aller plus loin, à faire mieux et à ne pas rechiner au travail.
Discours tenant souvent pour exemple le cheminement de mon père vers les titres de champion d’enduro moto cross d’europe et du monde/ par le changement de vie radical qu’a pris mon cousin pour s’engager à l’armée et servir notre pays, lui rappelant ses années de parachutiste/ ou bien par les accomplissement sportifs exceptionnels de ma cousine dans le crossfit à bras de fer avec sa maladie.
Et encore ! J’en oubli. Mais comme vous le voyez, les histoires de papi ont fortement contribuées à cet esprit de combattant et de sportifs. (têtes brûlées pour les intimes).
Le lien avec la diététique ? je l’ai compris lors de ma blessure au genou, qui m’a valu la peur de ne jamais plus pouvoir faire de sport pendant 3 ans dû à une période d’errance médicale ainsi qu’à une grande épreuve dans ma vie personnelle.
Le mental que cette famille m’a forgé m’a montré a quel point le sport pouvait être libérateur et formateur, j’ai plongé dedans tête baissée jusqu’à atteindre l’épuisement, RED S.
Et où la diététique et le développement de mon mindset m’ont offert de retrouver la santé et les cannes.
C’est à cette période où j’ai découvert que la diététique du sportif était dans mon ADN.
Il faut faire un choix !
Comment ai-je choisi de devenir diététicienne ?
Cela fût affreusement compliqué, c’était un parcours terriblement difficile… Je vous dis tout.
Durant le lycée, lors du passage de seconde à 1ère, je suis tombée sur une conseillère d’orientation géniale.
Elle m’a posé 2 questions :
– Qu’est-ce-que tu aimes dans la vie ?
– Qu’est-ce-que tu aimes découvrir ?
J’ai répondu que j’aimais manger et cuisiner, mais aussi faire du sport (à cette époque c’était de la gym et du volley).
J’ai répondu que j’aimais découvrir le fonctionnement du corps humain, de l’espace et de la faune et de la flore. (en gros, SVT)
C’est là que diététicien nutritionniste nous ai apparu.
Alors,
Compliqué n’est-ce pas ?
La diététique
La diététique se définit comme étant la science de l’hygiène alimentaire.
Je rajouterais même : quand on creuse un peu, on se rend bien compte que l’hygiène alimentaire est impactée par l’hygiène de vie. Si l’on veut acquérir une pleine hygiène alimentaire apropriée pour un bon état de santé, durable, cela demande alors de prendre soin de son hygiène de vie. Et donc, prendre soin de son hygiène de vie définirait la diététique, à mon sens, comme un lifestyle à développer pour réaliser la vie que l’on souhaite vivre.
Cela prend toutes les sphères en compte : activité physique/ psychologie/ vie sociale/ entourage/ organisation/ travail….
Ce sont des sujets que l’on traite en consultation diététique puisqu’automatiquement, le comportement alimentaire découle des conséquences de ces points.
Des petites expériences de vie
Commme vous avez pu le lire plus haut, la vie chez maman était chouette mais pas toujours facile. Vraiment pas facile, nous avons connu des périodes de mous et de remous. Nous avons fait des rencontres, certaines plus jolies que d’autres apportant leur lot de bonheur et de misère.
J’ai vécu cette période d’adolescence comme un tsunami, je me suis faite emporter par des tempêtes qui n’étaient pas les miennes sans forcément m’en rendre compte puis j’ai quitté le cocon familial pour découvrir ce que le monde avait à m’offrir en partant faire mes études.
C’est dans ce parcours que j’ai appris la patience et la résilience, après la pluie, vient le beau temps.
Cette période a beaucoup joué sur mon corportement alimentaire, d’abord inconscient puis analysé ensuite, par des tendances hyperphagiques et anorexique. J’insiste sur le mot tendances.
Les études
La vie sociale d’un ado
La vie familiale
Les premiers soucis du quotidien
Point de vue psy :
J’ai alors compris que ce comportement hyperphagique se produit lorsque je me force à vivre dans des situations qui ne me conviennent pas. Lorsque je réprime mes envies et mes besoins pour la sympathie de l’autre. Plus je force les choses, plus je suis dans le faux, je vis dans la frustration et me retrouve à avoir besoin de chercher un plaisir compensateur qui ne demande pas trop d’énergie = MANGER.
J’espère que ces petits bouts d’histoires partagés aideront aussi à faire le lien entre votre comportement alimentaire et votre bien-être général.
Du moment où l’on considère que les variations de poids sont un symptôme, on se rend compte du comportement qui en découle. Et c’est CE comportement qui veut dire quelque chose.
Votre corps évolue dans l’environnement dans lequel il se trouve, intérieur comme extérieur et cet environnement c’est en partie NOUS qui le lui conférons consciemment et inconsciemment.
Si vous souhaitez le faire évoluer et l’amener à un résultat, en particulier de façon durable, il vous faudra alors penser et agir en fonction, devenir cette personne qui a cet équilibre de vie que vous voulez en prenant soin d’y considérer votre état de santé.
Votre corps est vecteur de votre inconscient, il réagit en conséquence de causes. Ce sont donc les causes qu’il vous faudra travailler pour déverrouiller ces réactions en cascade qui vous dérangent.
Par l’instauration de nouvelles habitudes alimentaires, hygiène de vie et état d’esprit.
En développant la compréhension de vos mécanismes et je suis là pour vous y emmener.
